Endurance 4H00 DCF du Vigeant 2011

[Utilisateur supprimé #10]

Mercredi 6 juillet, fin de matinée, tiens j’ai un message vocal sur mon téléphone :

Salut Greg, c’est Titus, comme tu sais ce WE on va à Nogaro pour courir l’endurance 4H00 du DCF (Ducati Club de France), on a eu un souci, y’a de fortes chances que Jean-Luc ne puisse pas venir et donc, ne pas courir… Au cas où cela se confirme, pourrais tu le remplacer ???

Cela implique que, si Titus n’a pas de co-pilote, il ne peut pas courir…

Déjà que lors de la dernière endurance il a couru à peine 10 minutes, avant qu’un roulement de courroie de distribution bloque et stop la machine… Si là, il ne peut pas y aller, pas glop, mais pas glop du tout.

En gros, ami lecteur, toi qui n’as pas la chance de connaître Titus, je vais te conter le personnage vite fait, (bien que pour un gars comme lui, faudrait prendre quelques heures…)

Tu prends un gars qui réfléchit avant de parler, une patience d’ange, un dévouement humain hors du commun, une passion pour le sport et la moto, sans faille, un artiste de la piste, précis, propre, plus constant qu’un métronome, un courage de guerrier Viking et un amour pour sa famille qui réchauffe le cœur… Tu secoues le tout, tu rajoutes une grosse cuillère à soupe d’humour et hop, t’as un Titus.

Alors quand un gars comme ça te demande un service, que de plus ce service est un rêve pour toi, un truc du genre ou Pamela est ennuyée, elle a besoin d’un gros câlin et elle aimerai que tu lui fasses, où encore l’épreuve où de petit Padawan tu deviens Jedï , tu réfléchis à deux fois avant de dire non…

Bon alors, cela implique une grosse ébullition du carafon…

1) Chaud les finances
2) J’ai pas pris ma licence cette année
3) Carte club Ducati Club de France
4) Lilou, comment faire Sophie bosse ?
5) Le chien (Kawa)
6) Je ne connais pas la piste
7) Je ne connais pas la moto

Solution :

1) Vu avec Jean-Luc, je n’aurai que les frais d’essence camion et moto à engager, pour les pneus et les plaquettes c’est bon, les frais d’engagement, de toute façon ils sont perdus si la course n’est pas courue…
2) Prendre une licence à la journée, ça fait encore des sous, mais moins cher qu’une Licence annuelle NCB, mais il me faut d’urgence un certificat médical. J’appelle ma femme qui bosse afin qu’elle gère cela avec un médecin du service.
3) Je l’ai…
4) En fait la petite bande de pistards c’était vue et entretenu la veille, ils avaient parlé du souci de Jean-Luc, m’avaient déjà mis en selle, connaissaient le roulement de Sophie et avaient résolu à l’interne la garde de Lilou. Tatie Nath et Sonia étaient volontaires et synchrones afin d’accueillir ma Lilou, tout le Week-end…
5) Pas le choix, je l’embarque.
6) M’en fout, ça m’éclate.
7) M’en fout ça a deux roues, un moteur avec du couple, un vrai châssis et des freins de bûcheron, tout ce qui me va…

Allez ! On va se préparer doucement et attendre le lendemain matin (jeudi) la confirmation du départ, ou non de Jean Luc…

Jeudi matin la nouvelle tombe : « Greg, tu peux faire ta valise, on part en début d’après midi…

En fait, la course commence maintenant !!!

Affaires de piste, Tente, fringues, diététique, outils de changement de pneu, ma paire de burnes, une paire de rechange, mes papiers, brosse à dent, rasoir, Pq, gel douche…
Bisous Sophie, bisous Lilou, le camion déjà bien chargé rentre dans ma cour en début d’après midi, on finit de le remplir de mes affaires et hop c’est parti…

En gros 8 heures de route, un Mickey déjà installé sur place qui nous réserve nos emplacements et qui s’impatiente de ne pas nous voir arriver…

C’est qui Mickey ??? Ah excuse, Mickey, c’est notre Team Manager, c’est le gars qui gère la logistique, qui donne les tops départ, qui t’apporte la bouteille d’eau à l’arrivée des 4 heures, qui fait en sorte qu’il n’y ait pas de problème, que tu n’aies qu’a faire ton « job » de pilote pendant que tu vis ta course, secondé par Chantal et Alex, sa compagne et son fils.

Chantal sera notre cantinière tout au long de ses 4 jours, elle va prendre soin de nous, de nos ventres, de notre bien être. Alex, c’est le petit coup de main, à tout moment, il s’occupera aussi du bien être de Kawa (mon chien) en l’emmenant promener à mainte reprises…

On partagera le paddock et le stand avec « L’équipe Cizeron » courant sur une radical, proto composé de pièces de Ducati en provenance de 5 machines différentes, une magnifique pièces d’orfèvrerie, fruit de patience et de passion… Un moteur de ST3 (3 soupapes par cylindre) qui pète fort, surtout, et c’est là qu’est l’intelligence de cette machine, elle permet à ses pilotes de courir parmi les deux soupapes, et ça c’est malin.
Dans le Team Cizeron on a le propriétaire de la machine, Thierry, mordu de Ducati, Hervé, membre du Fofo du motard Roannais, Rallyman moto, mordu de 2 roues, respectueux de la mécanique, posé, intelligent, à l’écoute avec un sens critique qui fait avancer le Schmilblick et pas histoire de contredire, une vraie analyse fine… Stéphane, commissaire de piste et très fraîchement membre du forum du potard Roannais, Pierre et Michel, tous hyper sympas et motards dans l’âme…

Le programme :

Jeudi soir tardive arrivée, montage de tente…
Vendredi : essais libres, réglages, contrôles administratifs, contrôle technique, contrôle équipement et montage de pneus.
Samedi matin : Qualifications
Samedi après midi : course de 4H00
Samedi soir : fiesta
Dimanche matin : remballe…


Pour le vendredi, je vous passe les détails des divers contrôles et paperasserie, mais on apprend qu’a 9H00 les 2 soupapes ont une session d’entraînement de 45 minutes, il est 8H30, Alex est chargé de filer à l’administratif afin de me prendre d’urgence un ticket (en fait on achète des sessions), Cela va me permettre de faire connaissance avec la machine et la piste…

Les 45 minutes vont bien vite passer… Mais franchement, ce circuit est magique, très technique, un gros freinage, des grosses prises d’angle, de la vitesse, du lent, une nécessité de soigner la trajectoire au cm, des doubles droits ou gauches qui doivent se transformer naturellement, avec la vitesse, en une courbe simple…
Je découvre une machine (1000 SSie) très physique, mais très saine, un freinage qui prend un mordant de bûcheron au fur et à mesure que les disques chauffent, un moteur pas violent, bien rond, coupleux dès les plus bas régimes, va juste falloir que je m’habitue à ce cul en l’air et ce gros appui sur les poignées, mais ça, ce sera vite fait, c’est juste mon genou droit qui va trinquer dans l’escargot (gros droit et gauche assez lent)…

Voilà, j’ai une bonne idée de ce qui m’attend, Titus va se familiariser avec les nouveaux réglages de la machine lors des sessions de l’après midi, on fera un test avec un hydraulique un peu plus fermé, qui ne sera pas concluant, on ne pourra tester, faute de session d’essai suffisante, un réglage avec un peu plus de précontrainte, car on a juste un petit souci, on est à fond de fourche… Pas grave ça tient comme ça, faut juste se faire à l’idée, qu’au freinage bout de ligne droite, ça fini souvent avec la roue arrière a 20 cm du sol… Perso, j’adore…

La journée du vendredi est passée comme un éclair dans le ciel, ou une Ducat à Nogaro… Le soir c’est mécanique, pneus, d’ailleurs je changerai, pour la première fois, un pneu sur une jante de Monobras. La forme de la jante, moins incurvée, rend le montage plus difficile, mais tout à fait faisable, question d’habitude… On passera un bon moment, tous ensemble, à changer les pneus et échanger nos expériences.

S’en suivra des discussions sur les machines actuelles, et il me semble avoir compris, à l’unanimité que les KTM étaient bel et bien ce qu’il se fait de mieux actuellement et pour la fin des temps… Enfin il me semble…

Allez ! dodo, demain matin, c’est qualif…

Samedi matin, tranquille, Mickey est déjà parti officier comme commissaire de piste, bah oui, afin de pouvoir courir, il faut présenter obligatoirement un commissaire de piste,sinon pas d’inscription, à chaque fois, c’est notre team manager qui s’y colle, de 7H30 à 12H00 sur le bord de la piste. Merci beaucoup Mickey.

Tout est OK, machine, bonhomme, papiers, je commence la première séance de qualif étant donné que je connais moins le circuit, je fais le rodage des gommards, car je suis censé faire le moins bon temps de toute façon… Titus prendra la suite avec les gommards « Ready to race »…
Nickel on est largement qualif, on part loin dans la grille, 25ème de mémoire… Pô grave, c’est sur la piste que ça va chier…

Allez ! Pâtes et patates le midi, logistique de course, Titus prend le départ, je fais l’arrivée, 1H00 chacun.
14H00 départ, je tiens la bécane, car c’est un run façon « le Mans », moto arrêtée, pilote en face de la machine, séparé par la largeur de piste, on met le contact et le pilote court vers la machine… Le Hic, c’est que sur notre Ducat, elle se fout en sécurité au bout d’une minute après avoir mit le contact sans la démarrer… Po grave Titus refoutra un coup de clef mais on partira dans les derniers… Cool, ça fait plein de gars à pourrir pour remonter…
Moi je vais enfiler la combarde, Titus, si tout va bien me passera le guidon dans une heure…

Sauf que, 1H00 plus tard, Mickey, notre team manager agite l’afficheur en bord de piste afin de signaler à Titus qu’il est temps de faire le relais, mais que Titus ne voit pas… Et franchement, même pendant les essais, on n’arrivait pas à distinguer ce foutu panneau… Titus a fait au moins 5 tours de plus que prévu avant de rentrer. Devant ce petit souci, je prends la décision et informe l’équipe, que je rentrerai, sauf problème, à l’heure pile, donc à 2H00 sur le compte à rebours de l’horloge circuit, je ferai juste un signe vers les stands avant de rentrer…

Allez ! Je prends le relais, je craignais juste une chose, c’est les crampes, j’avais bu beaucoup de magnésium et ingérer une pâte diététique contre ce phénomène, et nickel rien, malgré la position de crapaud… Là c’est simple, je m’amuse pendant une heure, y’a juste l’escargot qui me démonte le genou droit, et le freinage bout de ligne droite qui me travaille les bras, le reste que du bonheur, je me fais passer par des avions de chasse, que j’essaie de suivre, mais ils prendront le large dès qu’un groupe de plus lent nous bouchonne les trajs, je n’arrive pas à m’en séparer à temps afin de continuer à coller… Dommage… J’en passe pas mal, des freinages de bûcheron, des attaques suicides, mais propre, ça passe bien, je comprends le circuit de mieux en mieux, mes temps tombent, on passera d’un tranquille 1’’50 à 1’’47, je régule le temps, très régulier comme le Titus, avec lequel on partage les mêmes temps, et constant, ce qui nous permet de remonter doucement, mais sûrement, 17ème, 14ème…

Ahhh, il est l’heure, il faut passer la main, je passe devant les stands, tend mon doigt bien haut, comme convenu, le beau doigt d’honneur à la Greg, fini le tour, non sans faire le freinage à Hervé en bout de ligne droite, un truc bien propre et efficace, rentre dans les stands, et là, grand moment de solitude, personne pour le ravitaillement, pas de béquilleur, pas d’extincteur, pas de team manager… Ah si, le mickey qui s’agite de tout ses membres, pas à sa place et qui fait signe de repartir… Ok, pas de problème, si je peux faire des tours gratuits, moi ça me va…

Je fais deux tours, essaie de repérer un éventuel panneautage, mais que dalle, on voit rien de la piste, du coup je refais le freinage en bout de ligne droite à Hervé, juste avant de rentrer. Plus tard Hervé m’avouera qu’il se foutait de moi, en ce disant « regarde moi ce PD, il m’a fait le freinage mais a dû faire un tout droit… » Qu’elle ne fut pas sa déception quand je lui ai dévoilé la vérité…
Donc ce coup ci je rentre, les gars sont là, y’avait eu un problème de « managing », mais tout est rentré dans l’ordre, et Titus, revenu des chiots…

Consigne à Titus, pendant que les mécanos s’agitent autour de la brêle afin de la ravitailler, putain ils sont au top, tout est fait dans les règles, le plein est fait en 2 temps 3 mouvements, merci Michel et Maurice et Mickey: « tout va bien, les pneus nickels, la brêle pareil, pourris les tous, freine plus tard qu’eux et tout ira pour le mieux… »

Goooooooooo…

Moi, je me cale dans le transat, musique, flotte avec additif, gel anti crampe et une banane, mais la banane j’aurai pas du…

Titus roule nickel, comme d’hab, un vrai métronome… Hop ça va être à moi, panneautage, Titus rentre dans les stands, petite consigne pendant le ravitaillement : « Gaffe Greg, elle commence à glisser… Les pneus… »
Donc en gros, ça va devenir marrant…

Allez c’est parti, relais tellement rapide, que les gommards sont nickels en température, tu mets au taquet dès la sortie des stands, ça bouge pas, tu rentres sur la piste à bloque, personne ne te passe, même pas ceux qui étaient en approche.

Souci, la banane ne passe pas, dur en étant recroquevillé sous la bulle, la banane remonte, je sais pas si je vais roter ou gerber, j’ai du la bouffer 4 fois… ça m’a un peu perturbé, ça s’est vu des stands, et sur le chrono, puis c’est passé et j’ai repris du poil de la bête…

Ce qui est marrant c’est qu’en fin de course, tous les temps baissaient, dus aux pneus, mais moi je n’avais pas l’impression de rouler moins vite, au contraire, je m’appliquais et me tirais la bourre sans rien lâcher…

Bref, 2 fois 1 heure de pur bonheur, une machine saine, sur des pneus sains, avec un cerveau de bredin, je vous laisse imaginer le tableau…

Ah oui, j’oubliais, sur la Ducat, Jean Luc a installé un anti-dribble, ce truc c’est une tuerie… J’m’explique, t’arrive à Toc bout de ligne droite, si tu t’es fait aspirer par celui que tu vas pourrir au freinage, t’es a plus de 230 km/h (compteur Ducat, ça doit faire un vrai 210…), là, au bout, t’attends que tout le monde freine, tu les pourris, tu chopes l’embrayage, les freins et tu rentres tous tes rapports, jusqu'à celui souhaité (moi j’en rentre 3, Titus 4), et là, la magie opère, pour peu que la roue soit au sol, tu profites du frein moteur, puis si ça devait partir en sucette dans un dribble digne d’un joueur de basket de la NBA, là, que nenni, c’est juste la poignée d’embrayage qui dribble, t’arrives même à rentrer dans la courbe avec une petite glisse de l’arrière, t’sais comme les grands, les vrais pilotes, je te l’accorde, la classe et le salaire en moins, mais on approche le Nirvana du pilote du dimanche (bien que l’on soit samedi…).
Bon résultat des courses, une fois la machine ralentie, le tout c’est de convaincre ton esprit de lâcher ce putain de frein avant, afin de te jeter dans ce magnifique droit, et hop, tu mets tout par terre, l’arrière n’a jamais fait un seul faux bon, ensuite, tu t’avales le double droit, qui en fait avec la vitesse et la trajectoire aux petits oignons, n’est qu’un magnifique grand droit, tu relèves, en ayant auparavant commencé à remettre du gaz au fur et à mesure que la courbe se termine. Une fois relevé donc, grand gazzzzz, et hop tu chopes les freins, rentres un rapport, serein, car tu sais que l’anti-dribble veille, et tu couches la machine à gauche…
Bon j’arrête là, je vais pas vous faire tout le circuit, déjà pour ne pas vous révéler toutes mes astuces de grand pilote du Dimanche qui court le Samedi, mais surtout que ce circuit faut y aller et le vivre, chacun à sa manière, chacun avec son amour du bitume…

En parlant d’amour du bitume, vous vous souvenez d’Hervé, celui que j’ai pourri 2 fois au freinage en 3 tours (désolé Hervé…), bah il lui en est arrivé une, justement en bout de ligne droite, je dirais, « un classique ».
Au moment ou il a chopé les freins, et au moment de prendre le droit, y’a un pélot, peut être un touriste d’ailleurs, qui n’a pas su gérer son freinage et forcément encore moins son entrée de courbe, le souci c’est que ce touriste, bah il était à l’intérieur, donc du coup dans son tout droit, il a embarqué notre Hervé et la Radicale…
Apres un tourné boulé, notre Hervé reprend ses esprits, cherche sa machine, du liquide coule, aïeee, il pense que la course est finie, fait Chi….. il s’approche de la brêle, un commissaire lui demande ce qu’il veut faire, il analyse une deuxième fois la situation, pas évident après une pelle, le liquide n’est que la flotte du circuit de refroidissement, dont il récupère le bouchon non loin… Que répondre ???? Allez ! On tente le tout pour le tout : « je repars, vers les stands, c’est bon… », là, Hervé t’as assuré comme un chef, bravo… Il est rentré doucement au stand, là Thierry, se rue sur la machine, redresse les commodos et leviers, répare la fixation de la tête de fourche en a peine 30 secondes, remet de la flotte dans le radiateur, verrouille difficilement le bouchon, le plein d’essence, un coup d’œil sur l’ensemble de la machine, et hop en piste… Et ils ont fini la course…

Voilà, la course est donc finie, le tour d’honneur, où on ne manque pas de saluer les commissaires de piste, on rentre au parc fermé, et là comme d’hab, mon Mickey, qui arrive avec ma bouteille de flotte et la béquille, ça aussi c’est que du bonheur…
Voilà, j’ai bouclé ma deuxième endurance, jusqu’au bout, en entier et machine en état… Tu ne peux qu’en ressortir grandi, en tout cas, c’est mon ressenti, et puis cette chance de pouvoir participer à un tel événement, quand tu vois tout le déploiement humain et matériel nécessaire au bon déroulement de ces quelques jours et même de ces 4 heures, tu te dis, que t’as déjà fait un bon bout de chemin et que des gens t’apprécient et te font confiance… ça fait chaud au cœur…

Bon pour l’histoire, y’a aussi, juste à ma sortie de course, notre camion (enfin celui de Jean-Luc) fermé avec les clefs dedans, c’était juste histoire d’occuper une quinzaine de gars à jouer les voleurs de caisse avec une tige comme dans les films… J’vous l’dit net, comme je leur ai dit 30 fois : ça marche pas…

Merci à Jean-Luc, Titus, Mickey, Chantal, Alex, Maurice, Michel, Hervé, Thierry, Pierre, Stéphane et Michel…

Rendez vous au Vigeant, ce coup-ci je ne courrai pas, mais pas grave on y va pour l’ambiance et pour donner la main aussi…

Pour moi ce ne sera pas avant l’année prochaine…

Ah wai,on a fini 11 de notre catégorie et 12 du général…

[Gagy]

Et les photos?

Connard.

T'as déjà vu une BD sans image :s_maskot:

[Utilisateur supprimé #10]

Je sais pas si j'en ai...

[karchy]

Ça me fait plaisir de relire ça j ai pas mal de pote qui la font chaque année cette endurance, et on m à par deux fois propose de la faire. Mais mi août, ça craint car c est la que je suis en Espagne en vacance en famille :s

Mais pour 2013, je visu avoue que j y réfléchis vraiment... paraît qu' on peût y inscrire un mono de 690 autrichien dans la "petite" catégorie ...